Pour commencer la création de son entreprise, le porteur de projet doit passer plusieurs étapes indispensables pour valider tout un process. Dans les grandes lignes ce processus on retouve : l’idée, le business plan, le forme juridique et fiscale de l’entité, mais également les financements disponibles.

Quoi qu’il en soit, une étape essentielle de ce processus réside dans la définition de vos besoins financiers.
Pensez à tout : aux moyens d’exploitation, outils de gestion, actions commerciales, stocks à constituer, locaux, aménagements, embauches, trésorerie de départ, etc.

Tous ces éléments vous permettent de constituer votre plan de financement, et ainsi déterminer quels sont vos besoins en fonction de votre apport personnel et de votre BFR.

Financements à la création d’entreprise

Pour compléter vos capitaux de départ -les financeurs demandent traditionnellement un apport personnel du porteur de projet s’élevant entre 10 et 30% du plan de financement- , vous serez amené à combiner plusieurs sources de financement :

• L’ARCE – Aide à la Reprise et Création d’Entreprises versée par Pôle Emploi, (versement d’un capital correspondant à 45% du reliquat de vos droits à l’assurance chômage)
• Les prêts d’honneur (Plateforme Initiative, Réseau Entreprendre, etc.) sont des Prêts à Taux Zéro (PTZ) obtenus à titre personnel. Ce type de prêt fait effet levier auprès des organismes bancaires rassurés par l’obtention d’un PTZ attribué par un comité professionnel.
• Les aides et subventions directes en fonction des secteurs d’activités, de la nature du projet et des investissements, du contexte économique…
• Les clubs d’investisseurs spécialisés (ex : Les cigales…)
• Le crowdfunding et crowdlending via une plateforme de financement participatif
• Les sociétés de capital-risque solidaire
• Les organismes de microcrédit (ex : ADIE)
• Les prêts bancaires

Bref, les possibilités de financements à la création d’entreprise sont nombreuses et varient en fonction de la nature de votre projet, de vos statuts, de votre apport personnel, etc.

Il est donc primordial de vous faire accompagner pour identifier les pratiques à risque en matière de financement et de gestion, puis mobiliser les aides publiques et privées adaptées à votre projet.

La qualité de cet accompagnement est très importante. Il ne doit pas se limiter uniquement à l’identification et la mobilisation des aides publiques et privées, mais également établir des préconisations permettant de vous situer par rapport à la moyenne des entreprises du secteur d’activités ; et vous communiquer une liste des actions “correctrices” pour rééquilibrer votre projet.

Enfin, il doit également vous apporter une vraie compréhension des grilles d’analyse des financeurs pour faciliter vos échanges avec eux, et notamment obtenir un prêt bancaire.